Grandvillard
Alfred Pittet, dit Frédy, s’est endormi le 4 janvier, après une courte maladie, entouré de l’amour des siens. Il avait 73 ans. Un dernier hommage lui sera rendu le 9 janvier, en l’église de Grandvillard. Frédy naît le 27 juin 1949 à Marly. Il grandit dans le foyer d’Alfred et Maria Pittet-Gobet en compagnie de ses trois sœurs aînées qui l’ont toujours choyé avec tendresse. La famille s’est ensuite établie à La Tour-de-Trême, où il acheva sa scolarité obligatoire. Frédy entama alors un apprentissage de mécanicien de précision à l’Ecole de mécanique de Genève, où vivaient ses sœurs. De retour en Gruyère, il passa l’essentiel de sa carrière au sein de l’usine WIB en tant que chef d’atelier. Il exerça son métier de manière engagée jusqu’à sa retraite. En 1978, Frédy épousa sa tendre Isabelle, née Dupasquier. Grâce à sa belle-famille, il connut les joies de la vie à la montagne au Lity et au chalet des Fonds si cher à son cœur. De son union avec Isabelle naquirent Christophe et Aurélie, qu’il éleva avec beaucoup d’amour à Bulle, puis à Grandvillard. Il eut l’immense bonheur de devenir le grand-papa de trois magnifiques petites-filles. Marion, Sophie et Héloïse adoraient passer du temps avec leur Pabou, qui s’occupait si bien d’elles. Depuis son adolescence, Frédy était un fan inconditionnel de Johnny Hallyday et il assista à d’innombrables concerts en Suisse et en France. Avec sa bande de copains de La Tour-de-Trême, il monta d’ailleurs un groupe de rock dans lequel il interprétait les tubes du chanteur. Les événements festifs de Grandvillard lui offraient souvent l’occasion de prendre le micro sans retenue. C’est avec la même énergie qu’il s’investit pour son village, notamment en tant que président du ski-club durant de longues années. Le sport a très tôt fait partie de sa vie. Gardien de l’équipe de 1re ligue du FC Bulle durant sa jeunesse, Frédy se tourna ensuite vers le vélo de route en intégrant le Club cyclo-sportif gentlemen, avec lequel il pédala en Suisse et en Europe. Frédy aimait aussi suivre les grandes compétitions sportives. Le champion qu’il admirait par-dessus tout et qui le faisait vibrer à chaque match, c’était Roger Federer. Alors qu’il vivait une retraite très active, Frédy contracta malheureusement durant les fêtes une maladie qui l’affaiblit et l’emporta en quelques jours. A tous ceux que son départ plonge dans la peine, La Gruyère adresse sa profonde sympathie. GRU