née Seydoux, Romont
Madeleine Vallélian, réconfortée par les sacrements de l’Eglise s’est éteinte dans la sérénité et entourée des siens au matin du 3 novembre, dans sa 97e année. Un dernier hommage lui a été rendu en la Collégiale de Romont lundi 7 novembre. Elle laisse le souvenir d’une femme rayonnante de bonté. Personne n’oubliera son bon cœur, sa gentillesse et son bon sens. Originaire de Vaulruz, la défunte est née le 23 mars 1925 à Estévenens. Fille aînée d’une fratrie de neuf enfants, elle était la fille de Marie et Emile Seydoux-Oberson. Elle s’est occupée très jeune de ses frères et sœurs. Sa scolarité achevée, elle fut femme de chambre de la veuve d’Alexandre Cailler à La Tour-de-Peilz. Remarquablement habile, son parcours l’amena à effectuer un apprentissage de couturière. D’une grande dextérité toute sa vie, elle confectionna des vêtements pour son entourage. De magnifiques ouvrages naquirent sous ses doigts de fée. Toujours prête à rendre service car le travail ne lui faisait pas peur. Madeleine était coquette, généreuse de tendresse, elle ne vivait que pour le bonheur des siens. En 1953, elle épousa Marcel Vallélian, mécanicien. Elle seconda son époux dans tous ses projets. Trois filles Yolande, Isabelle et Mireille naquirent de leur union. Malgré des moyens modestes, elle donna l’exemple du travail, de l’honnêteté et de la piété. Elle laisse un beau témoignage d’un travail consciencieux exécuté avec une constante minutie. Sa maison était grande ouverte, bonne personne, elle cultivait le sens de l’accueil et à sa table se retrouvaient de nombreux amis qui parlaient patois. Toujours intéressée au dialogue et aux nouvelles rencontres. Facile de caractère mais pas dupe, elle comptait beaucoup d’amis.
Madeleine eut la joie de choyer trois petits-enfants: Sophie, Bruno et Jérôme. Puis quatre arrière-petits-enfants: Julie, Elodie, Anaïs et Lio. Mais elle fut affectée par le décès de ses parents et de six de ses frères et sœurs. Elle se distinguait par sa générosité naturelle qui l’amena, maintes fois à aider autour d’elle. Elle était passionnée de couture, de broderie, de crochet et de tricot. Elle partageait son temps entre le jardinage et la plantation de fleurs. Prévoyante, elle tirait parti de tout en récoltant et confectionnait des confitures et des conserves. En 1995, après quarante-deux ans de mariage et seulement neuf mois de retraite, elle eut le chagrin de perdre son bien aimé époux. Elle demeura seize ans encore dans son habitation, chemin Sous-Gare à Romont. Puis à la suite de problèmes de santé, malvoyante, elle dut se résoudre à entrer au Foyer St-Vincent à Vuadens, dans lequel elle résida onze années. Portée par ses enfants et la nouvelle génération, elle supporta les épreuves de la vieillesse avec un courage exemplaire. Que toutes les personnes qui pleurent le départ de Madeleine Vallélian trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU