Gumefens
Raphaël Oberson nous a quittés sereinement à l’aube du 28 juin, à l’âge de 85 ans. Son décès inattendu a plongé sa famille, ses amis et ses connaissances dans la stupeur. Ni sa robuste constitution ni sa bonne santé ne laissaient prévoir un décès si soudain. Un ultime hommage lui a été rendu le 2 juillet. Raphaël est né le 1er juin 1937 dans le foyer de Jean et Cécile Oberson, à Maules. Il était l’aîné d’une fratrie de sept enfants. Très tôt, il aida ses parents dans les travaux de la ferme. A l’âge de 15 ans, il fut placé comme ouvrier agricole et garçon de chalet à Bulle pour soutenir financièrement sa famille. C’est là qu’il rencontra Ruth, qui était venue travailler pour parfaire sa connaissance de la langue française. Ils unirent leur destinée le 15 avril 1967. Ils eurent le bonheur d’accueillir trois fils qui, à leur tour, ont agrandi la famille avec quatre petits-enfants. Toute la famille entourait Raphaël de beaucoup d’affection. Travailleur infatigable, il fit fructifier les exploitations agricoles en fermages, d’abord à Bulle et ensuite pendant dix ans à Vuisternens-en-Ogoz. Eleveur chevronné, reconnu loin à la ronde, il était fier de son magnifique troupeau. En 1990, Raphaël Oberson dut quitter le domaine avec grand regret à la suite de sa vente. Il eut la chance de faire une deuxième carrière chez Protector à Bulle comme magasinier. Très apprécié de sa clientèle et de ses employeurs, il fut heureux de côtoyer le monde agricole qu’il aimait tant. Les patrons sont devenus ses amis fidèles. Raphaël et son épouse bâtirent une maison près du lac, à Gumefens, où ils vécurent heureux durant près de trente-trois ans. Ce fut le lieu où toute la famille avait l’habitude de se réunir pour fêter les bons moments de la vie. Raphaël était toujours très occupé par l’entretien de ses jardins et de son verger. Il était heureux de récolter ses beaux légumes et de cueillir les fruits. Il s’adonnait avec passion à la cueillette des champignons. Les nombreux voyages organisés, les magnifiques randonnées en montagne avec son ami Joseph Thurler, les tours en bateau avec ses amis, à qui il avait plaisir de faire découvrir les beautés de notre lac, le comblaient de bonheur. Au terme d’une vie bien remplie, Raphaël s’en est allé pour jardiner au paradis. Que sa famille et tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU