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Jean-Louis Villoz

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Villarvassaux

Jean-Louis Villoz s’est endormi paisiblement le 7 décembre dans sa 94e année, entouré de l’amour des siens. Un dernier hommage lui a été rendu le 10 décembre en l’église de Sorens. Jean-Louis est né le 16 avril 1928 dans le foyer de Pierre et Louisa Villoz-Bertschy, sur le domaine de Villarvassaux. Il participa très tôt aux travaux de la ferme. Une vie rude, rythmée par les différents travaux saisonniers. Il en fit son métier et reprit l’exploitation familiale avec ses frères. Jean-Louis adorait ces moments en tant qu’armailli sur les contreforts du Gibloux à Villarsiviriaux. A 20 ans, il effectua son service militaire dans la cavalerie. Le cheval était aussi une de ses passions. Il fut président d’honneur du syndicat chevalin de la Gruyère et exerça la fonction de taxateur auprès de l’assurance cantonale des chevaux. Il manquait d’ailleurs rarement le repas annuel de l’amicale des Dragons.
Le 16 avril 1955, Jean-Louis unit sa destinée à celle d’Odile Perritaz de Champin. Ils formaient un couple uni et fusionnel qui forçait l’admiration. Etant resté sans enfants, ils chérissaient la famille de son frère Pierre.
En 1978, il reprit la scierie de Gumefens qu’il fit fructifier. La passion du bois l’animant, il prenait plaisir à parcourir les forêts en compagnie de ses amis scieurs à la rencontre des propriétaires. Il y vécut des moments mémorables et fit de belles rencontres. Très sociable, Jean-Louis se mit au service de la communauté. Président du cercle conservateur de Sorens, il intégra le Conseil communal de ce village, puis après son déménagement, devint syndic de Gumefens où ses talents furent unanimement reconnus. Le chant occupait une grande place dans sa vie, passion qu’il partageait avec son épouse. Il reçut la médaille Bene Merenti en 1997. Sa voix de basse profonde fit le bonheur de la chorale ainsi que de tous les imitateurs de la région. Très croyant, Jean-Louis fréquenta assidûment les églises. Ses rencontres avec son beau-frère l’Abbé Gilbert Perritaz étaient une grande source de joie pour lui. Pendant ses loisirs, Jean-Louis parcourait les montagnes qu’il connaissait comme sa poche et s’arrêtait dans les chalets pour partager des moments d’amitié avec leurs tenanciers.
Sa santé déclinant, son épouse le soigna d’une manière admirable et fut, comme il le disait lui-même, «son ange gardien». Il s’en est allé tranquillement à son domicile entouré des gens qu’il aimait. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère adresse ses messages de sympathie. GR

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