Bossonnens
François Gaudard, dit Fanfouet, est décédé au home Le Châtelet le 21 octobre dernier dans sa 88e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 23 octobre en l’église d’Attalens. François Gaudard a vu le jour le 8 février 1933 à Semsales, dans le foyer de Léon et de Hortense Gaudard. A l’âge de 9 ans, il eut le chagrin de perdre sa maman. En 1943, son père Léon refit sa vie avec sa belle-mère Marie. Il eut la joie d’accueillir sept demi-frères et sœurs: Maguy, Christiane, Agnès, Suzanne, Gisèle, André et Bernard.
Fanfouet suivit sa scolarité obligatoire à Semsales. Malgré ses facilités d’apprentissage, il préféra le travail à la ferme familiale. Au printemps 1956, il eut le chagrin de perdre sa belle-maman. Durant l’automne de la même année, il perdit également son papa Léon et son demi-frère André à la suite d’un accident de circulation. François Gaudard passa son enfance dans les chalets de montagne à Semsales au Cote et par la suite dans les pâturages du Niremont avant de s’exiler dans la Vallée de Joux. Fanfouet n’effectua pas d’apprentissage. Mais il se plaisait à dire «qu’on apprenait sur le tas». Il maîtrisait aussi bien la fabrication des tommes, qu’il vendait au village, que la chasse. L’hiver, il débardait le bois ou passait le triangle avec ces chevaux pour la commune. En 1971 il rencontra Berthe qui devint sa femme. Ensemble ils ont chéri Christiane, qui leur donna ensuite deux petits-enfants: Jérémy et Alan. Grand passionné des sports télévisés, il transmit à sa fille le goût du ski. Dans sa jeunesse, il fut un très bon gardien de football à Semsales.
Fanfouet travailla chez Vauthey Travaux à Châtel-St-Denis où il fut à la tête d’une petite équipe en tant que contremaître. Après cinq ans, un malheureux accident le força à arrêter de travailler. Ce fut une période très dure de sa vie. C’est à Bossonnens qu’il s’installa finalement avec Berthe et qu’il y vécut jusqu’en 2014. Pour des raisons de santé, il dut finir ces jours au Châtelet à Attalens, où il s’en alla paisiblement. A tous ceux que le départ de François Gaudard laisse dans la peine, nous exprimons notre sincère sympathie. GRU