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Simone Perriard

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Fiaugères

Simone Perriard-Margueron s’est éteinte le 22 novembre dernier dans sa 86e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 26 novembre en l’église de Saint-Martin.
Simone Perriard est née le 17 octobre 1935 à Cottens dans la famille de Pierre et de Jeanne Margueron. Elle était la cinquième d’une fratrie de sept enfants. Elle connut la douleur de perdre sa maman à l’âge de 11 ans. Malgré le soutien de ses grandes sœurs Miette et Suzanne, elle dut souvent se débrouiller comme elle le pouvait. C’est certainement ce qui forgea son caractère affirmé, mais aussi ses peurs et ses angoisses. Elle suivit sa scolarité dans son village. En 1951, elle entra à l’école ménagère de Marly où elle se fit des amies qui resteront proches d’elle toute sa vie. Elle travailla ensuite dans la ferme paternelle avec ses deux frères jusqu’en octobre 1962, année de son mariage avec Pierrot Perriard. Ils s’établirent à Fiaugères. De cette union, naquirent trois filles: Christine, Chantal et Véronique, puis cinq petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants. Elle aimait réunir tout ce petit monde et se souciait du bien-être de chacun. Simone s’adapta très vite au village veveysan. Elle fut active dans la vie paroissiale de St-Martin et donna beaucoup de son temps au groupement des dames, le Conseil de Communauté, la Vie Montante, la gym des Aînés, les Samaritains, et surtout le chant. Elle reçut d’ailleurs la médaille Bene Merenti. Elle avait aussi à cœur de visiter les personnes seules ou malades. Avec quelques dames de la Paroisse, elle fonda le Groupe Amitié. Elle s’adonna pendant longtemps au jardinage. Elle prenait un soin particulier à garnir ses fenêtres de magnifiques géraniums ainsi que les caisses aux entrées de la commune. Mais elle accordait une préférence à la culture des fuchsias. Ces fleurs ont certainement une valeur sentimentale en relation avec ses origines. Elles provenaient toutes d’une bouture donnée par l’un de ses voisins de Cottens. En plus des fleurs, les lotos, la pâtisserie et la confection de conserves et confitures faisaient parties de ses passions. Ses délicieuses meringues étaient connues loin à la ronde. Dans sa vie, elle eut l’occasion de faire des voyages avec son mari et leurs amis, dont des pèlerinages à Lourdes et à la Salette. Avec les membres de la Société d’Aviculture de la Veveyse, elle sillonna la Suisse romande pour présenter les lapins Fauves de Bourgogne dans de nombreux concours.
En 2015, la perte de son mari l’a fragilisée. Avec l’aide des Soins à domicile et de ses proches, elle resta encore dans son appartement jusqu’au printemps 2016. Après quelques semaines d’hospitalisation, elle dut se résoudre à entrer à la Maison St-Joseph à Châtel-St-Denis. Malgré les visites régulières de sa famille, de ses amis et l’accompagnement du personnel, elle arrivait de moins en moins à apprécier les bonheurs de la vie, sa mémoire lui faisant progressivement défaut. Elle s’est éteinte paisiblement. Que sa famille et tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU
 

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