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Channel: Nécrologie
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Marie-Thérèse Schneider

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née Morand, Bulle

Marie-Thérèse Schneider s’est endormie le 4 décembre, des suites d’une courte maladie, à l’âge de 81 ans, entourée de l’amour des siens. Née le 1er août 1939 à la ferme de Saucens à Bulle où elle passa une grande partie de sa vie, elle était la cinquième des six enfants d’Alexis et Maria Morand-Andrey. Après sa scolarité, elle rejoignit le pensionnat de la Gouglera. D’abord engagée chez Glasson Matériaux en qualité de secrétaire, elle a ensuite poursuivi sa carrière professionnelle chez Sagerime comme assistante de direction. Dans sa jeunesse, elle a fait partie du groupe de danse folklorique Les Coraules de Bulle, où le dzaquillon lui allait si bien. Elle aimait beaucoup la nature, les balades en forêt avec son chien, la marche en montagne, le ski, la cueillette des champignons qu’elle avait appris à connaître au sein de la société de mycologie. Elle s’est occupée de ses neveux et nièces pendant leur enfance, un peu comme une grande sœur, leur faisant participer à ses loisirs. Avec tendresse et dévouement, elle s’occupa de ses parents d’une façon admirable. Après leur décès, elle quitta la ferme familiale pour s’établir en ville de Bulle. Généreuse de sa personne, elle avait à cœur de faire plaisir. Elle a souvent réuni la famille autour de sa table. Engagée dans la vie culturelle, elle a été entre autres la dévouée secrétaire des Amis du Musée gruérien pendant de nombreuses années.
En 2004, elle épousa Ernest Schneider qu’elle connaissait depuis longtemps. Le couple s’établit à Bulle dans la ferme de Jéricho et passa son temps entre la Gruyère et la Provence. Cependant Marie-Thérèse aimait par-dessus tout la Gruyère. Très attachés au patrimoine alpestre, ils partagèrent leur passion pour les chalets d’alpage fribourgeois et leurs montagnes. C’est en octobre 2009 qu’un accident la priva de l’usage de ses jambes, l’éloignant de sa vie très active. Elle a supporté cette épreuve avec un courage exemplaire malgré des douleurs constantes. En 2015, elle a eu l’immense chagrin de perdre son mari qu’elle chérissait. Elle continua à résider dans sa maison malgré son handicap, soutenue par ses sœurs et son frère, ses neveux et nièces, sa dame de compagnie, ses infirmières, veilleuses et employés de maison qui l’ont entourée avec un immense dévouement. Tous ceux qui l’ont connue se souviendront de son courage, de son optimisme, de sa force de caractère, de sa générosité et de son sourire lumineux. La Gruyère leur adresse ses messages de sympathie. GRU

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