dite Lisette, Estévenens
Lyse-Marie Barras voit le jour le 12 janvier 1943 au sein du foyer de Noëlle et Léon Romanens, à Sorens. Aînée de la famille et forte de l’amour de ses parents, elle développe très tôt son sens du «prendre soin» avec ses frères et sœurs, Jacqueline, Jean-Claude, André, Pierre, Denis et Jean-Paul. Ces derniers la surnomment Malili. Elle passe son enfance et son adolescence en Krohoyi et effectue sa scolarité à Sorens. A 15 ans, elle entre à l’école ménagère de Marly. Elle devient une reine de l’accueil, des grandes tablées et de la cuisine du terroir. Elle s’engage comme vendeuse à l’Innovation, puis en tant que sommelière au Cercle des agriculteurs de Vuisternens. A la bénichon, elle rencontre Bernard, l’homme de sa vie. Ils se marient le 23 avril 1962 et s’installent dans la ferme familiale des beaux-parents, au Grand Crêt, à Estévenens. Bernard et Lisette ont la joie d’y accueillir leurs quatre premiers enfants, Patrice, Kikine, Monique et Coco. En 1970, la famille s’installe à Pringy où elle s’agrandit avec Jo, Guy et Marie-Pierre. Lisette ne chôme pas avec ses sept enfants et son épicerie sise au rez-de-chaussée de la maison. Elle monte et descend les escaliers cent fois par jour, tricote, raccommode, cuisine, fait la lessive, supervise les devoirs, console les chagrins, soigne les écorchures, sans jamais oublier de semer joie et soutien autour d’elle. Elle s’épanouit pleinement dans son rôle de maman. Honorée d’être devenue grand-maman Lili, elle assiste à la naissance de sa première arrière-petite-fille. Tous ces enfants sont l’or de sa vie. Chaque année, elle prépare Noël dès janvier et tricote un pull pour les plus jeunes et des chaussettes pour les plus grands. Ses petits derniers, Suzanne, Réjane, Judith, Enzo et ses six arrière-petits-enfants illuminent son cœur jusqu’à son dernier souffle. Lisette a aussi vécu d’énormes peines avec les décès de son fils aîné Patrice, de son époux, de ses trois frères et de ses parents. Elle a surmonté ses blessures grâce à sa foi, en prenant soin des mourants et en se centrant sur la vie, sur ses petits et grâce à la présence bienveillante de sa fille Coco et de sa famille vivant dans la maison. Ce sont ses enfants et petits-enfants qui ont pris soin d’elle, chez elle, en l’entourant de tout leur amour durant ses six dernières semaines de vie, épaulés par le tandem soins à domicile - Voltigo. A tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère adresse ses sincères condoléances. GRU