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Channel: Nécrologie
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Alfred Castella

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Pringy

Alfred Castella a quitté ce monde le 27 juillet. Né le 15 septembre 1940 dans le foyer de Marie et Casimir Castella à Pringy, il était le deuxième d’une fratrie de 10 enfants. Œuvrant dès son jeune âge comme garçon de chalet chez son parrain Henri Dafflon en dessus de Grandvillard, il a également travaillé dans plusieurs fermes. Puis, à sa sortie d’école, il fit un apprentissage de maçon chez Savary à Riaz. Il devait soutenir financièrement ses parents pour subvenir aux besoins de leur grande famille. En 1965, il épousa Martha Schuwey avec qui il eut cinq enfants, Christine, Philippe, Véronique, Alexandra et Bernard. Avec son papa et son épouse, il a construit de ses propres mains la maison dans laquelle il a vécu jusqu’à ces derniers mois. Très famille, il était content d’être entouré par ses parents et une partie de ses frères et sœurs qui habitaient dans le même quartier à Pringy. Il aimait également se rendre chez ses beaux-parents à Bellegarde, d’où venait Martha. L’hiver, ses enfants s’adonnaient aux joies du ski alors que lui et son épouse restaient à la ferme. Frédy, comme tout le monde l’appelait, a été membre et président de plusieurs sociétés dont La Gruéria et le Conseil paroissial de Gruyères. La vie ne l’a pas épargné. En 1982, il fut enseveli dans une fouille. Après de nombreux mois de rétablissement, il dut changer d’orientation professionnelle et fut engagé à Grangeneuve dans la recherche animale jusqu’à sa retraite. Il s’y est beaucoup plu et était très content de ce renouveau professionnel. Quelques années plus tard, il perdit sa fille Véronique. Il eut beaucoup de peine à s’en remettre. Puis le cancer a frappé plusieurs fois à sa porte, lui laissant à chaque fois quelques années de répit. Depuis trois ans, celui-ci s’était à nouveau déclaré et il s’est battu avec force pour essayer de le contrer. Malgré un nouveau coup du sort, l’hémorragie cérébrale de sa fille Christine, qui l’avait beaucoup affecté, il luttait pour ne pas se laisser faire par cette sournoise maladie. Heureusement, il a trouvé aide et soutien auprès de sa compagne Yolande Meylan. Avec elle, il a fait plusieurs voyages et aimait aller danser et jouer aux cartes. Il appréciait quand ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants venaient lui rendre visite. Il a eu également beaucoup de plaisir à pouvoir se rendre en montagne, ces trois dernières années, malgré sa maladie. Frédy était souriant et aimait plaisanter. Ces derniers jours, il trouvait encore la force de lancer quelques boutades. Il appréciait de parler en patois. Ses proches espèrent qu’au pays des armaillis – comme il leur a si joliment dit ces derniers jours – qu’il voulait rejoindre, il ne souffrira plus et retrouvera sa fille Véronique. A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

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