des Praz-Devaud
Le Crêt
Marcel a vu le jour le 10 juin 1931 au Crêt, dans la ferme des Praz-Devaud. Il était le troisième enfant de Joseph et Lucie née Bugnon. Il a grandi au côté de ses quatre frères et de sa sœur.
Orphelin de père à 17 ans, il a œuvré avec courage et détermination pour tenir à flot l’exploitation et subvenir aux besoins des plus jeunes. Plus tard, passionné, plein de ressources et de créativité, il a fondé avec une bande de copains la fanfare paroissiale La Lyre, et a tenu le registre des cymbales. Marcel est également monté sur les planches pour jouer dans diverses pièces de théâtre. Très investi dans la vie collective de sa commune et des diverses sociétés, les fêtes et activités villageoises pouvaient compter sur sa présence et son engagement.
En 1959, le 11 avril, il a uni sa destinée à Solange née Bossel. Au fil des saisons, la famille s’est agrandie avec l’arrivée de Joseph, Véronique, Marie-Antoinette et Frédéric. Cinq petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants sont venus plus tard compléter le tableau. D’un naturel avenant, jovial et parfois farceur, Marcel aimait se retrouver avec ses amis, notamment avec ses contemporains ou avec «les Marcel». A la retraite et après la remise de son exploitation à son fils aîné, il a eu plaisir à participer encore aux travaux de la ferme. Puis il a subi plusieurs ennuis de santé, en particulier la perte de la vue, un problème qui l’a beaucoup affecté. Il a alors dû se résoudre à quitter sa ferme des Praz-Devaud. D’abord accueilli au Home de l’Intyamon, bien entouré, il a continué à profiter des plaisirs de la vie en participant aux activités, excursions, et surtout aux vacances. Puis, il s’est installé à la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis, où est venue le rejoindre son épouse. Ensemble, les journées s’écoulaient paisiblement, avec la bienveillance du personnel. Mais au soir du 4 décembre, ses forces ont brusquement décliné et c’est un grave ennui pulmonaire qui a emporté Marcel. A sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU