née Millasson, Bulle
Entourée de sa famille, Juliette Audergon s’en est allée subitement le 9 novembre à l’Hôpital cantonal de Fribourg à la suite d’un malaise cardiaque. Un dernier hommage lui a été rendu mardi en l’église de Broc. Née le 1er août 1950 dans le foyer d’Alice et Robert Millasson, à Bulle, petite sœur de Gérald et de Gisèle, Juliette effectua toute sa scolarité à Bulle. Pendant son enfance, elle eut tout loisir de profiter des films du cinéma Prado tenu par son oncle Henri et sa tante et marraine Jeannette Demierre. Elle eut l’occasion de promener en poussette Charles Morerod, notre évêque, dont elle était la voisine. Sous la houlette d’André Corboz, elle valorisa sa voix de soprano avec la Maîtrise. Elle eut ensuite l’occasion de se rendre à Zurich comme jeune fille au pair. De retour à Bulle, elle travailla chez Manor à Fribourg, puis au Grevîre à Broc, chez son cousin. C’est là qu’elle fit, en 1970, la connaissance de François. De leur union naquirent en 1971 Laurent et en 1974 Alexandre. Son époux étant très rapidement occupé par les travaux de réfection de leur maison, ses engagements politiques et la gestion de son bureau technique, Juliette se consacra principalement à l’éducation de ses enfants. Elle adorait s’occuper de la maison, de son jardin et de ses fleurs. Elle chanta encore au sein du chœur mixte L’Harmonie et lut l’épître pendant plusieurs années lors des cérémonies religieuses. Elle aimait aussi rencontrer les personnes du troisième âge qui appréciaient ses visites et ses gentilles attentions. Fine cuisinière, elle adorait régaler les papilles de ses invités et cuisiner les fruits et légumes de son jardin. Elle gâtait ses petits-enfants, suivait étroitement leur évolution et avait la joie de les voir jouer autour de la maison ou s’adonner à leurs sports favoris lors des vacances scolaires. Grande fidèle des lotos, elle concoctait avec plaisir des en-cas et des douceurs pour ses amies, et avait régulièrement la satisfaction de ramener des filets garnis, corbeilles et jambons. Le groupement des aînés la sollicita pour crier son traditionnel loto. Fan de jass, elle saisissait chaque occasion pour le pratiquer en famille. Juliette laissera à sa famille et à ses amis le souvenir d’une personne généreuse et dévouée. A eux, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU