dite Jeannette, La Tour-de-Trême
Entourée de sa famille et de sa fille de cœur Marianne, Jeannette Pasquier s’en est allée paisiblement vendredi 9 août. Un dernier hommage lui a été rendu lundi dernier en l’église de La Tour-de-Trême.
Jeannette est née le 17 mars 1930 à Echarlens, dans le foyer d’Alodie et André Gremaud. Elle était l’aînée d’une fratrie de trois enfants. Très tôt, elle eut la douleur de perdre son papa. Après avoir suivi l’école obligatoire à Echarlens, elle devint fille au pair à Emmenbrücke, afin d’apprendre le suisse allemand.
Elle accueillit son premier fils André, en 1951, avec Séraphin Broch. Elle rencontra ensuite Jean Pasquier, avec qui elle se maria en 1955. Son deuxième fils Jacques vint au monde la même année. La famille vécut à La Tour-de-Trême.
Sommelière à Charmey, puis à La Tour-de-Trême, Jeannette officia également dans un pressing. Simple et chaleureuse, elle était très douée pour le crochet et le tricot. Elle fit aussi preuve de générosité en accueillant durant de nombreuses années son beau-frère Michel après le décès de ses parents.
En 1989, à la suite du décès de son mari, elle occupa son temps libre avec ses nombreux amis. Elle prit aussi part à plusieurs voyages. Elle eut la joie de devenir grand-maman de quatre garçons, Samuel, Jérôme, Christophe et Philippe. Dès 2017, elle devint l’arrière-grand-mère d’Eloïse, puis de Nasha et Maël.
Personne très appréciée dans son village, elle fut également très active lorsqu’elle intégra le Foyer de Bouleyres, où elle aimait participer aux activités. Elle a été très bien accueillie et elle se sentait à l’aise dans son nouveau foyer. C’est durant cette période qu’elle a d’ailleurs pris part au recueil Les aînés nous régalent, en donnant sa recette de bricelets. Sa santé s’est ensuite dégradée ces derniers mois et elle s’en est allée doucement.
A sa famille et à ses proches, La Gruyère témoigne sa sympathie. GRU