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Channel: Nécrologie
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Gilbert Jaquet

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Vuadens

Gilbert Jaquet s’est éteint le 11 décembre, entouré de sa famille et du personnel du Foyer St-Vincent de Vuadens. Il avait 79 ans. Un dernier hommage lui sera rendu ce jeudi en l’église de Vuadens. Gilbert vit le jour le 27 octobre 1937 dans le foyer de Laure Philippine et Pierre Jaquet, à Vuadens. Il travailla à l’usine Guigoz, puis pour l’entreprise Saudan à Châtel-St-Denis, à la pose des poteaux téléphoniques, et pour Heglas à Bulle. Par la suite, il fonda sa propre société de maçonnerie. En mai 1962, il unit sa destinée à Martha Reuteler et le couple eut le bonheur d’accueillir deux enfants en 1964 et en 1967. Gilbert était actif au sein de la société de gym. Il eut la joie de devenir grand-père en 1993 et en 1996. Ses petits-enfants le comblèrent par leur présence et leurs petits mots gentils jusqu’à la fin. Gilbert était atteint dans sa santé depuis le printemps. La maladie ne lui laissa pas de répit. Dès lors, sa sœur cadette lui consacra beaucoup de temps et fut aux petits soins pour lui. A tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU


Gisèle Ottoz

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née Murith, Pringy

Gisèle Ottoz a quitté ce monde le 11 décembre dans sa 67e année. Un dernier hommage lui sera rendu ce mercredi en l’église de Gruyères. Gisèle a vu le jour le 8 février 1949 dans le foyer d’Emile et Yvette Murith, à Pringy, et était l’aînée d’une fratrie de cinq enfants. En 1968, elle épousa Henri Ottoz et deux ans plus tard, la naissance de leur fille Annick vint les combler de bonheur. Un bonheur qui se brisa très rapidement, avec le décès d’Henri, des suites d’une cruelle maladie. C’est avec un immense courage que Gisèle surmonta cette épreuve qui la laissait seule avec sa petite fille. A partir de ce moment-là, les liens avec celle-ci n’ont jamais cessé de se renforcer au fil des années. Cinq ans plus tard , Gisèle retrouva le bonheur avec Serge Philipona, avec qui elle allait passer trente-deux ans de sa vie. Ensemble, ils bâtirent leur petit coin de paradis où ils avaient beaucoup de plaisir à recevoir Stéphane et Laurent, les enfants de Serge. Ils ont passé, tous ensemble, de magnifiques dimanches, autour d’un bon repas, à refaire le monde. Serge et Gisèle appréciaient également les moments partagés avec la famille et leurs amis étaient toujours les bienvenus. Gisèle prenait beaucoup de plaisir à s’occuper de sa maison, notamment des extérieurs qu’elle entretenait avec soin.
Elle devint pour la première fois grand-maman en 1998 et une deuxième fois en 2004. Elle prit ce rôle très au sérieux et c’est avec beaucoup d’amour qu’elle s’est occupée de ses petites-filles. En 2008, Gisèle perdit son père, puis l’année suivante, une de ses sœurs et son compagnon. Tous ces chagrins l’af­fectèrent profondément. Cette année, elle a eu encore la tristesse de perdre sa maman et le fils de son compagnon. En 2015, Gisèle fut touchée par un cancer contre lequel elle s’est battue admirablement pendant un an. Mais le répit fut court et la maladie la rattrapa à la fin de cet été. Elle a vécu ses derniers mois avec courage et dignité. Elle laisse à ses proches l’image d’une belle personne pleine d’amour et de bonté. A sa famille et à tous ceux qui pleurent son départ, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

Roselyne Ruffieux

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née Maradan, Villarvolard

Roselyne Ruffieux s’est endormie le 17 décembre dans sa 77e année. Un dernier hommage lui sera rendu mardi en l’église de Villarvolard. Roselyne est née le 15 janvier 1940 à La Valsainte dans le foyer d’Oscar et Rosa Maradan-Andrey. Aînée d’une fratrie de trois enfants, elle passa son enfance à la ferme des Grenerets. En 1955, elle effectua son école ménagère à Marly, puis occupa pendant neuf ans un poste au comité des anciennes de Marly. C’est à l’âge de 17 ans qu’elle quitta sa vallée avec toute sa famille pour Bulle. Elle travailla en qualité de vendeuse à l’Innovation. Passionnée par le chant, elle entra au chœur mixte de Saint-Pierre-aux-Liens sous la direction d’André Corboz. Cuisinière avertie elle œuvra au sien des Jeunesses ouvrières chrétiennes d’où lui vint le surnom de Pinçonnette. Le 20 octobre 1962, elle unit sa destinée à Guy Ruffieux, de Corbières, décédé l’année dernière. En 1968, le couple s’établit à Villarvolard où il construisit la maison familiale. De cette union naquirent quatre enfants, Nelly, Gabriel, Bertrand et Raoul. En maman très attentionnée, Roselyne suivait particulièrement l’éducation de ses enfants et leur transmit la passion du chant. Elle était d’ailleurs membre actif et fondateur du chœur mixte de Villarvolard. Le 9 novembre 2003 elle fut récompensée de la médaille Bene Merenti. Un mot était cher à son cœur: le dévouement. Elle se consacra en effet durant treize ans à la commission scolaire, seize ans au Conseil de paroisse, mais elle fut aussi huit ans animatrice paroissiale du secteur de la Valsainte, dix ans référente des servants de messe et enfin quatorze ans catéchiste à l’école primaire. Elle aimait particulièrement les dîners de famille, d’ailleurs tant que sa santé le lui permit, elle cuisinait pour les siens, à Pâques, à la bénichon et à Noël. Ses différentes maladies la firent beaucoup souffrir ces dernières années. Elle trouvait du réconfort auprès de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. A sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent la disparition de Roselyne Ruffieux, nous disons notre sympathie émue. GRU

Narcisse Overney

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Cerniat


Narcisse Overney s’est endormi le 18 décembre dans sa 77e année. Un dernier hommage lui a été rendu hier après-midi en l’église de Cerniat.
Narcisse est né le 21 mars 1940 dans le foyer d’Anna et Paul Overney. En compagnie de ses deux sœurs, Gisèle et Chantal, il vécut une enfance heureuse dans la ferme des Pelleys, à Cerniat.
Il commença son activité professionnelle en tant que manœuvre. Il eut la grande tristesse de perdre sa maman à 20 ans. Deux ans plus tard, en 1962, Narcisse Overney se maria avec Marie-Louise Brodard. De cette union naquirent quatre enfants: Véronique, Régis, Sophie et Christine.
En 1967, quelques jours avant le décès de son père, il reprit le domaine agricole familial, qu’il rénova par la suite en compagnie de son épouse. Très méticuleux, il avait à cœur que son exploitation soit bien entretenue.
Soucieux du travail bien fait, Narcisse Overney aimait également rire, danser et discuter avec les gens. Son éducation lui avait permis de conserver une belle ouverture sur le monde.
Membre fondateur du Ski-club Les Chevalets, à Cerniat, cet arrière-grand-père à cinq reprises perdit son éternel sourire en 2005, lors du décès de son épouse Marie-Louise.
Atteint dans sa santé, il rejoignit, en 2014, le Home de la vallée de la Jogne, à Charmey. Un établissement où il découvrit une nouvelle famille, grâce au professionnalisme et à la gentillesse du personnel.
A sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent le décès de Narcisse Overney, nous disons notre sympathie émue. GRU

Marguerite Bongard

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dite Guiguite, Semsales


Les fêtes de Noël ne seront pas les mêmes cette année pour la famille de Marguerite Bongard, qui s’est éteinte le 19 décembre. Après une vie bien remplie, sa santé s’était en effet dégradée rapidement depuis le mois de juillet. Un dernier hommage lui est rendu ce jeudi en l’église de Semsales.
Marguerite, dite Guiguite, est née le 31 août 1931, au sein du foyer de Cécile et Théophile Vuichard, à Semsales. Au cœur d’une famille de 11 enfants, elle a dû assumer rapidement ses responsabilités à la suite du décès prématuré de sa maman.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le travail ne manquait pas, que ce soit à la maison, dans l’entreprise de cartonnage du village ou encore à la fabrique de chaussures de La Verrerie.
C’est dans les transports publics qu’elle rencontra Elie Bongard, chauffeur postal qui la mena sur le chemin du mariage en 1951. Elle travailla dès lors à domicile, durant vingt-sept ans, comme agent local d’une assurance maladie.
De son union avec Elie sont nées trois filles. Quelques années plus tard, quatre petits-enfants et six arrière-petits-enfants vinrent entourer cette grand-maman aimante et appréciée. En 1994, le décès de son époux laissa un grand vide dans sa vie.
Marguerite Bongard laissera le souvenir d’une maman attentionnée et pleine d’amour pour ses enfants et toute sa famille. A eux et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère adresse ses sincères condoléances. GRU

Julia Fragnière

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née Fracheboud, Lessoc

Julia Fragnière s’est éteinte jeudi 22 décembre, à l’hôpital de Riaz, où elle était entrée le 13 décembre. Elle avait 94 ans. Un dernier hommage lui a été rendu en l’église St-Martin, à Lessoc, le samedi 24 décembre. Julia est née le 22 novembre 1922 à la ferme de Grangeneuve, à Lessoc, dans la famille de Fridolin et Marguerite Fracheboud-Grangier. Elle était la benjamine d’une famille de onze enfants. Julia vécut toute sa vie à Lessoc. Elle eut le chagrin de perdre sa maman alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans. Elle seconda sa sœur dans les travaux ménagers et agricoles sur l’exploitation de ses frères. En 1944, à la suite du décès de sa belle-sœur, elle prit soin de sa nièce Lydie, qui venait de naître. En 1950, Julia unit sa destinée à Siméon Fragnière. Avec lui, elle participa aux durs travaux agricoles, spécialement l’été, lors des foins. De cette union sont nés quatre fils, Philippe, Jean-Pierre, Gérard et André. Par la suite, cinq petits-fils, puis deux arrière-petits-enfants ont agrandi le cercle familial. En 1992, Julia Fragnière eut la douleur de perdre son mari, à la suite d’une hémorragie cérébrale. En 2011, c’est son fils Gérard qui s’en est allé, après une grave maladie. Avec force et courage, Julia a pu reprendre le dessus et poursuivre sa vie dans la maison familiale. Grâce à son fils Philippe, qui l’accompagna de manière exemplaire, elle put rester chez elle jusqu’à la semaine dernière où, à la suite d’une mauvaise chute, elle a dû être hospitalisée et subir une opération. Cette même semaine, elle fut également affectée par le décès de sa belle-sœur. C’était toujours avec une grande joie que Julia recevait la visite des membres de sa famille. Mercredi encore, à l’hôpital, elle a eu le bonheur de chanter des cantiques de Noël avec ses arrière-petits-enfants. Alors qu’elle semblait se remettre, ses forces l’abandonnèrent et Julia Fragnière s’est éteinte avec sérénité, aussi discrètement qu’elle a vécu. Que tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Joseph Maillard

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Besencens

Joseph Maillard s’est éteint le dimanche 18 décembre après une semaine d’hospitalisation. Bénéficiant des services du Réseau santé de la Veveyse depuis quelques mois, il a pu néanmoins rester à son domicile jusqu’à son hospitalisation. Joseph Maillard est né le 13 janvier 1926 à Pont où il vécut jusqu’à l’âge de 19 ans. Il était l’avant-dernier d’une famille de neuf enfants. Il suivit toute sa scolarité à Pont. A l’âge de 16 ans, il travailla aux tourbières de La Rougève, puis il intégra l’équipe des mineurs de charbon de Saint-Martin. Il y travailla durant cinq ans et y perdit malheureusement plusieurs amis dans des accidents. A l’âge de 23 ans, Joseph fut engagé comme maçon à Lausanne. Il devint chef d’équipe, puis contremaître. En 1960, il unit sa destinée à Denise Rossier, de Besencens, et s’installa dans la ferme de ses beaux-parents. La venue de trois enfants – Geneviève, Véronique et Paul-André – combla de bonheur le couple. Plus tard, celui-ci eut la joie d’accueillir cinq petits-enfants et deux arrière-petites-filles. Joseph fut atteint très jeune dans sa santé à cause d’une maladie rhumatismale. Il dut subir plusieurs opérations et dut renoncer à son travail de maçon. Très actif au sein de la vie communale et paroissiale, Joseph fit aussi partie de plusieurs sociétés où il était apprécié autant pour sa bonne humeur que pour ses paroles quelquefois fougueuses qui ne laissaient personne indifférent. En 2006, Joseph eut le chagrin de perdre son épouse. Néanmoins, il continua à vivre seul dans sa maison où il occupait ses journées avec de la lecture et des mots cachés. Il cuisinait un peu et s’occupait de son chat. En avril 2016, sa santé déclina et ses forces le quittèrent peu à peu. Il dut alors renoncer à conduire. Après une courte maladie, Joseph Maillard a quitté ceux qui l’aimaient, sereinement. Il laissera un grand vide dans sa famille et dans son voisinage. A tous ceux qui pleurent sa disparition, La Gruyère dit sa sympathie émue. GRU

Marie Tornare

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née Villermaulaz, Charmey


Ce mardi 27 décembre, Marie Tornare s’est éteinte dans sa 98e année au home de Charmey. Née le 10 février 1919 à Charmey, elle était la troisième des cinq enfants d’Alfred et Emma Villermaulaz. Elle passa toute son enfance à la ferme du Pliaumont. Sa septième année fut marquée par le décès de son papa et elle dut très tôt aider sa maman.
A la fin de sa scolarité, elle quitta son village pour la cure de Neuchâtel pour gagner quelques sous qu’elle envoyait aussitôt à sa famille. Marie travailla ensuite au Café de Genève à Vevey, puis revint à Charmey où elle servit de nombreux clients au Café du Maréchal-Ferrant. Elle y rencontra son futur époux, Augustin Tornare.
De cette union naquirent deux enfants, Christine et Bernard. Marie tint de nombreuses années une épicerie au centre de Charmey, plus connue
sous le nom de «Chez la Marie». Travailleuse infatigable, elle ne s’accordait aucun congé, mais veillait au bien-être de ses clients, à la qualité et à la variété des produits ainsi qu’à la bonne tenue de son magasin.
Figure bien connue du Village d’Enhaut, elle avait le don d’organiser des soirées avec ses amies. Marie eut la tristesse de perdre sa sœur, puis son beau-frère dont elle s’occupa tour à tour sans relâche. Aux décès de ceux-ci, elle veilla sur les trois enfants restés orphelins et recueillit chez elle son neveu André.
A la retraite, Marie et Augustin construisirent un chalet à la Comba, où ils vécurent des jours heureux, entourés de leur famille, de leurs amis.
Marie s’occupait de son jardin avec bonheur, mais ne laissait aucune chance aux mauvaises herbes. Elle aimait passer ses soirées à jouer au jass, tout en dégustant un bon verre de vin.
En 1992, elle eut le chagrin de perdre son époux. Ses quatre petits-enfants l’aidèrent à surmonter cette épreuve. Plus récemment, deux arrière-petits-enfants sont venus compléter son bonheur.
En février 2015, elle dut se résoudre à quitter son chalet pour intégrer le home de Châtel-St-Denis, puis, après quelques mois, celui de Charmey.
Marie Tornare laissera le souvenir d’une personne aimante, disponible, positive et accueillante. A tous ceux qui pleurent sa disparition, nous disons notre sympathie émue. GRU


Gérard Vallélian

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Le Pâquier


La famille et les amis de Gérard Vallélian se sont réunis mardi en l’église de La Tour-de-Trême, pour lui rendre un dernier hommage. Il s’est éteint le 24 décembre, au Home de l’Intyamon, dans sa 95e année.
Huitième des douze enfants d’Albert et Marie Vallélian, Gérard a vu le jour au Pâquier le 21 août 1922. Après sa scolarité, il aurait aimé devenir instituteur, ce qui ne lui fut pas possible à une époque où rares étaient les jeunes à pouvoir étudier. Il entra au service de l’Etat de Fribourg, dans le génie civil, et participa au chantier du barrage de Rossens. Il trouva ensuite un emploi chez Jean Pasquier et devint contremaître en génie civil. Il resta fidèle à cette entreprise durant toute sa carrière professionnelle.
Avant même de se marier, Gérard Vallélian entreprit la construction de sa maison, au Pâquier, qu’il bâtit du creusement aux finitions. En octobre 1951, Gérard épousa Berthe Théraulaz, de Gruyères. De leur union sont nés une fille, Annelyse, et trois fils, Gilles, Yves et Jean-François. Plus tard, cinq petits-enfants et huit arrière-petits-fils agrandirent le cercle familial.
Durant son temps libre, Gérard Vallélian aimait le jardinage, qui avait été le métier de son père. Il a aussi pratiqué le tir et a été membre du conseil de paroisse durant de nombreuses années. Un de ses plaisirs était de réunir autour de lui toute sa famille, que ce soit dans sa maison ou, plus tard, au restaurant.
Gérard Vallélian ne fut pas épargné par les épreuves. En 2000, il eut la douleur de perdre sa belle-fille. Deux ans plus tard, c’est son fils Yves qui s’en allait.
En 2014, Gérard dut affronter un nouveau chagrin, avec le décès de son épouse Berthe. Il s’était occupé d’elle et de leur ménage avec dévouement, alors qu’elle connaissait des problèmes de vue. L’âge venant, il eut à son tour quelques soucis de santé, qui l’ont contraint à des séjours hospitaliers. En octobre dernier, il a dû se résoudre à entrer au Home de l’Intyamon.
Gérard Vallélian laisse le souvenir d’un homme rigoureux et droit, profondément croyant. Exigeant envers lui-même, il n’était pas toujours très causant, mais savait s’ouvrir et se montrer chaleureux.
Que tous ceux que son départ laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

 

Hélène Piccand

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née Fessler, Saint-Martin


Hélène est née de l’union d’Elise et Emile Fessler, à Montbovon. Elle grandit entourée de neuf frères et sœurs, dont l’un est mort à l’âge de 2 ans. Elle vécut toute son enfance à l’usine électrique parmi l’électricité, l’eau et les serpents en ayant beaucoup de joies car son père, chef d’usine, était un des pionniers de la cinématographie. Il faisait déjà, à cette époque, des photos et des films de sa famille et des événements locaux et, au lieu de télévision, les enfants avaient le cinéma à la maison!
Hélène quitta les siens à 14 ans pour entrer en internat chez les sœurs de Sainte-Agnès. Elle y passa son brevet d’enseignante. Elle fut institutrice au Jordil à l’âge de 19 ans, où elle rencontra son futur mari Armand Piccand, et elle enseigna ensuite à Semsales.
En 1957, elle unit sa destinée à son amoureux, puis eut la grande joie d’avoir quatre enfants, Pascal, Marc, Marie-Claire et Nicole, dont elle était fière et à qui elle transmit son amour, ses connaissances et sa culture. Par la suite, Hélène eut le bonheur d’accueillir successivement trois petites-filles, deux petits-fils et deux arrière-petites-filles.
Tout au long de sa vie Hélène a été très active dans les sociétés locales. Elle était médaillée Bene Merenti du chœur mixte, elle a été présidente du groupement des dames, présidente de la commission scolaire, elle a fait partie du conseil de paroisse et a été correspondante pendant de nombreuses années pour Le Messager. Ces dernières années, elle faisait partie du groupe Ami­tié avec lequel elle avait le plaisir d’aller papoter avec les malades de la commune.
Hélène aimait aussi réunir tout son petit monde pour les anniversaires et les bénichons lors desquelles elle adorait chanter avec ses sœurs.
Elle eut la douloureuse épreuve de perdre son mari l’année dernière et sa sœur aînée il y a deux mois.
Hélène montra ses premiers signes de faiblesse en septembre. Elle est partie sur la pointe des pieds jeudi 29 décembre, après des efforts pour participer, à chaque occasion qui lui était donnée, aux moments en famille, tout en gardant son humour. Ce dernier Noël restera pour ses enfants un souvenir émouvant, leur maman parti­cipant notamment à la messe de minuit.
A eux, à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui pleurent la disparition d’Hélène Piccand, nous adressons nos sincères condoléances. GRU

Martin Dey

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La Tour-de-Trême

 
Martin Dey s’est éteint le 30 décembre, dans sa 82e année. La cérémonie du dernier adieu a été célébrée lundi à La Tour-de-Trême.
Martin Alphonse Dey est né le 11 novembre 1935 à Enney, berceau de la famille Dey. Son père Louis et sa mère Marie-Laurette, née Gremion, agrandirent la famille avec la venue de deux filles. Toute sa jeunesse se passa à Enney. Elevé de manière dure, Martin dut travailler très jeune et apprit la valeur du labeur, qui passait avant l’école et les loisirs, comme dans beaucoup de familles en ce temps-là.
Martin épousa en novembre 1956 Marie-Anne Castelli, de La Tour-de-Trême. Son épouse, fille unique, désirait une grande famille: six enfants sont nés de cette union. Ce n’était pas facile tous les jours avec le salaire de maçon de Martin. A Enney, il construisit deux maisons, avec l’aide de son épouse.
En 1970, ils quittèrent Enney pour La Tour-de-Trême, où ils ont entrepris la rénovation de la maison où vécut Pierre Sciobéret. Par la suite, ils agrandirent cette habitation, afin d’y loger une grande partie de la famille.
D’abord maçon auprès de divers employeurs, Martin Dey fonda ensuite son entreprise de maçonnerie, toujours aidé par son épouse pour les tâches administratives. A la suite d’ennuis de santé, il prit une retraite anticipée.
Martin s’occupait activement de sa maison, ce qui lui passait le temps. Quand la santé de son épouse se dégrada, il fit front en s’occupant des tâches ménagères, aidé par sa fille.
En 2015, Marie-Anne décéda et tout bascula pour Martin. Il se retrouva à l’hôpital pour une longue durée, puis il dut entrer, malgré lui, au Foyer de Bouleyres, à Bulle, où il fut bien accompagné par le personnel.
Que tous ceux que le départ de Martin Dey laisse dans la peine trouvent ici l’expression de notre sympathie. GRU

Raymond Rouiller

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Rossens


Raymond Rouiller s’est éteint le 5 janvier. Il était dans sa 97e année. Un dernier hommage lui est rendu ce samedi en l’église de Rossens.
Raymond est né le 29 juin 1920 à Sâles. Il était le cadet d’une fratrie de quatre enfants. Durant son existence, il participa à la vie villageoise par la fondation du club de foot, comme membre du Conseil communal tout en menant de front la tenue du domaine de la Sionge avec ses parents d’abord, puis avec ses enfants.
Le 10 avril 1944, il unit sa destinée à Marie Charrière. Ils eurent le bonheur d’accueillir six enfants. Une nièce vint encore agrandir le cercle familial.
Le domaine familial étant trop petit, Raymond et les siens s’établirent à Illens en 1967. Son père Jules décéda en 1971. Puis, laissant l’habitation d’Illens à ses garçons, il construisit une villa à Rossens en 1972 tout en continuant son travail à la ferme. Raymond et son épouse eurent la joie d’être seize fois grands-parents.
A l’aube de leur retraite, Marie fut emportée par un cancer alors qu’ils avaient programmé un voyage au Canada. Leur fille Lucienne vint alors vivre chez son père. A son tour, elle disparut en 1989.
Le côté positif de la vie était ancré en Raymond: musicien dans l’âme, il a été actif durant quarante-sept ans dans les fanfares de Sâles et Rossens obtenant le titre de vétéran honoraire de la Société cantonale des musiques fribourgeoises. Il fut conseiller de paroisse, président du groupement des aînés, et durant treize ans fut un fidèle brancardier de Lourdes. Il ne manqua pas, tant qu’il put, les rencontres des patoisants et fit des voyages en Europe et en Amérique. Combien d’après-midi de cartes n’a-t-il pas passés avec ses amis où la finesse de son jeu en émerveillait plus d’un!
Depuis trois semaines, sa santé déclinait. Raymond résista tant qu’il put pour rester à la maison. Mais une chute l’amena à l’hôpital, puis au Home du Gibloux où il s’est éteint jeudi.
A ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui pleurent la disparition de Raymond Rouiller, nous disons notre sympathie émue. GRU

Albert Balmer

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Avry-devant-Pont

Albert Balmer s’est éteint au matin du 9 janvier, à l’âge de 87 ans. Un ultime hommage lui sera rendu demain mercredi, en l’église d’Avry-devant-Pont. Deuxième enfant d’une fratrie de cinq garçons et cinq filles, Albert Balmer vit le jour le 7 août 1930, à Avry-devant-Pont. C’est là qu’il fit ses écoles, avant de travailler sur l’exploitation agricole avec son papa, jusqu’en 1968. En 1969, il rejoignit les cantonniers de l’Etat, à Rossens, où il travailla jusqu’en 1994. Il prit alors sa retraite et s’occupa de toute sa petite ménagerie: moutons, abeilles, poules et lapins. Il œuvra aussi en tant que boucher de campagne et fut, durant quarante-trois ans, secrétaire du syndicat agricole d’élevage à Avry-devant-Pont. En 1955, Albert épousa Claudine Rey, avec qui il eut six enfants, quatre garçons et deux filles. Deux filles qu’il eut hélas la douleur de perdre. Liliane à sa naissance, en 1966, et Christiane en 1993, à l’âge de 33 ans. La présence de ses 12 petits-enfants et de ses trois arrière-petits-enfants surent lui donner le sourire, lui qui aimait tant les taquiner. Ses bras savaient aussi les apaiser. Il occupait encore son temps avec les lotos, les cartes, le tir et la cueillette des champignons. Mais ces dernières années, la maladie le diminua et il fut de plus en plus limité dans ses activités. Il appréciait toujours d’être entouré de sa famille et de ses amis, et n’oubliait jamais l’apéro du vendredi avec son ami Fernand. A son épouse, à ses enfants, à tous ses proches, nous présentons ici nos sincères condoléances. GRU 

Luise Schuwey

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Bellegarde

Luise Schuwey vit le jour le 6 décembre 1919 à Bobenheim, en Allemagne. Par nécessité économique, son père Alexis s’était expatrié dans ce pays en 1906, comme beaucoup d’autres habitants de Bellegarde. Là-bas, Alexis travailla comme vacher. Il fonda sa famille, laquelle résidait de temps à autre en Alsace. Luise et ses frères et sœurs y fréquentèrent l’école en langue française. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, le père de Luise revint à Bellegarde. C’est ici que peu à peu ses enfants le rejoignirent. Ce que fit aussi Luise après le décès de sa maman Elisabeth. En 1947, Luise épousa Hubert Schuwey, agriculteur à Bellegarde. Ce changement de vie dans un environnement si différent pour elle ne fut pas toujours facile. Mais grâce à sa facilité de contact et sa personnalité ouverte, elle s’intégra progressivement à la vie du village. Les contacts avec toute sa famille étaient chers à son cœur, elle aimait le beau et faisait le bien partout où elle pouvait. Son mari décéda en 2005. Un autre coup du sort survint encore en 2013, quand sa maison fut entièrement détruite par le feu. Elle ne voulut pas dépendre d’autrui et décida d’aller vivre au Home de la vallée de la Jogne à Charmey. Au fil du temps, elle s’y sentit chez elle, y fut très active et se mit au service des pensionnaires dont elle se sentait proche. Depuis ces dernières années, son état de santé nécessitait des soins particuliers. Dans ses souhaits exprimés, mais surtout dans ses prières, elle aspirait à la mort. Sa demande fut enfin exaucée et elle fut délivrée de ses souffrances dans la nuit du 5 janvier. A tous ceux qui pleurent la disparition de Luise Schuwey, nous disons notre sympathie émue. GRU

Clotilde Bapst

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née Clerc, La Tour-de-Trême

Dans la nuit du 4 janvier, après une brève admission, Clotilde Bapst s’est éteinte à l’hôpital de Riaz, entourée de ceux qu’elle affectionnait. Elle cheminait dans sa 82e année. Un dernier hommage lui a été rendu same­di dernier, en l’église de La Tour-de-Trême. Clotilde Bapst est née le 18 août 1935 à Rueyres-Saint-Laurent, dans le foyer d’Arthur et Yvonne Clerc-Donzallaz. Elle a grandi dans une famille de six enfants. Très rapidement, les travaux de la ferme n’eurent plus aucun secret pour elle. En 1958, lors de son mariage avec Jules Bapst, elle quitta la ferme familiale pour s’installer aux Monts-de-Riaz. L’été, la famille se rendait à la vallée de Joux, sur les alpages de l’Abbaye. Là encore, les journées étaient bien remplies entre le soin apporté au bétail, à la propreté du chalet et à la préparation des repas pour une tablée de cinq enfants, auxquels s’ajoutaient toujours des couverts supplémentaires. L’existence n’a pas été tendre avec Clotilde Bapst. A l’âge de 24 ans, elle fut victime d’un accident de circulation qui allait péjorer sa mobilité durant toute son existence. En 1976, elle perdit accidentellement son époux alors qu’il n’avait que 40 ans. Malgré tous ces écueils, en maman engagée, elle a toujours trouvé la force et le temps pour ses enfants, puis ses petits-enfants et finalement son arrière-petite-fille. Une fierté légitime l’animait lorsqu’elle assistait aux performances sportives, artistiques ou musicales de Marc, Sébastien, Mélanie et Ma­thil­de. Elle les chérissait et ils étaient heureux à l’idée d’être proches d’elle. Clotilde Bapst ne déclinait jamais une invitation et appréciait la convivialité des bons moments passés à table. Pour elle, si l’année n’avait dû comporter qu’un seul jour, sans aucune hésitation, c’eût été le 25 décembre. La fête de Noël rimait avec la réunion de toute la famille et elle ne pouvait concevoir de déroger à la traditionnelle dinde aux marrons qu’elle réservait plusieurs mois à l’avance. Rien ne laissait présager le départ aussi rapide de cette femme travailleuse et courageuse. Elle laisse aux siens des souvenirs inaltérables de gentillesse et d’amour. Qu’ils reçoivent ici l’expression de notre sincère sympathie. GRU
 


Emma Sciboz

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née Jungo, Treyvaux


Emma est née à Chevrilles le 26 octobre 1922 dans le foyer de Théodore et Maria Jungo-Brünisholz. Elle était l’aînée d’une fratrie de quatre filles et deux garçons. L’été, toute la famille montait à l’alpage du côté de La Berra.
En 1929, celle-ci déménagea à Bonnefontaine. Emma y commença l’école sans connaître un mot de français. Sa scolarité terminée, elle fut placée à Planfayon, chez une tante pour y garder les enfants. Une année plus tard, elle s’engagea dans une boucherie à Fribourg. A 20 ans, elle trouva un emploi à Treyvaux auprès d’une famille paysanne dans laquelle on parlait le patois.
C’est à Treyvaux, justement, qu’elle rencontra son futur mari, Louis Sciboz. Ils se marièrent le 9 octobre 1946. De cette union naquirent trois enfants. Plus tard, la famille s’agrandit avec 10 petits-enfants, 21 arrière-petits-enfants et depuis le 6 novembre 2015, d’une arrière-arrière-petite-fille.
A son mariage, Emma rejoignit son mari à la ferme des Rontes où Louis travaillait. En 1975, le couple franchit une nouvelle étape. Après avoir passé plusieurs étés au chalet du Prö, au pied des Gastlosen, il travailla au chalet de Pleigna, à Villarsiviriaux, durant quinze ans. L’hiver, Louis œuvrait pour l’entreprise Cremo à Fribourg.
En 1978, Emma et Louis reprirent la maison familiale En Plan, à Treyvaux, et la rénovèrent entièrement. Mais Louis décéda le 1er août 2006, l’année de leurs 60 ans de mariage.
Emma a eu la chance de pouvoir rester dans sa maison jusqu’au mois de mai 2015, grâce au soutien de sa fille Thérèse. Puis elle rejoignit le Foyer St-Joseph à Sâles avant d’être transférée au Foyer St-Joseph à La Roche où elle est décédée ce 7 janvier.
A tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

 

Gabriel Repond

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Sorens

Gabriel Repond s’est éteint au matin du 11 janvier dans sa 92e année. Un ultime hommage lui est rendu ce samedi à l’église de Sorens.
Né à Treyvaux le 1er mars 1925, Gaby était le chef de file d’une fratrie de quatre frères et quatre sœurs. Il fit ses premiers pas dans la ferme familiale, prenant à cœur son rôle d’aîné. Après sa scolarité, il aida aux durs travaux de la ferme, puis, grand bricoleur et amoureux du bois, il travailla dans une ébénisterie bulloise. Il œuvra par la suite dans l’entreprise Agença, à Bulle, jusqu’à sa retraite.
Le 14 mai 1955, Gaby épousa Fernande née Repond, avec qui il eut trois enfants, Martial, Françoise et André. Par la suite, la famille s’agrandit avec cinq petits-enfants.
En 1975, avec sa famille, il quitta le chef-lieu pour s’installer sur les hauts de Sorens, dans une maison qu’il transforma. La retraite lui donna le temps de se consacrer à sa passion, la peinture, notamment de poyas, ainsi que la réalisation d’artisanat gruérien. Avec Fernande, il parcourait les marchés folkloriques de Bulle, Châtel-Saint-Denis ainsi que de nombreuses expositions itinérantes où il proposait ses tableaux, cuillères à crème ainsi que des objets pyrogravés.
Amoureux de la nature, il aimait particulièrement s’occuper de son jardin dans lequel il passa d’innombrables heures. D’une vigueur remarquable jusqu’à l’année passée, il décida de rejoindre son épouse au Foyer de Sorens afin d’y passer le restant de ses jours. Malheureusement, l’automne dernier, la maladie le rattrapa et c’est avec un grand courage qu’il l’a combattue.
A son épouse, à ses enfants, à tous ses proches qui pleurent le départ de Gabriel Repond, nous présentons ici nos sincères condoléances. GRU

 

Solange Raboud

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née Borcard, Grandvillard

Solange Raboud-Borcard s’est paisiblement éteinte vendredi, entourée de sa famille, au Home de l’Intyamon, à Villars-sous-Mont. Elle cheminait dans sa 90e année. Un dernier hommage lui a été rendu lundi en l’église de Grandvillard.
Solange vit le jour le 22 juin 1927, à Grandvillard, dans le foyer d’Aimé et Justine Borcard. Elle grandit dans une famille de six enfants. Très jeune, elle eut le chagrin de perdre sa sœur et sa maman. Mais déjà elle savait regarder les belles choses de la vie. Solange passa ainsi une jeunesse joyeuse, entourée de ses proches et de ses amies. En 1958, elle unit sa destinée à Alexandre Raboud. Ensemble, ils passèrent leur vie à Grandvillard. De leur union naquirent huit enfants. Par la suite, la famille s’agrandit avec 16 petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Soutenant son mari dans les travaux de la campagne, Solange donnait l’impression de toujours avoir du temps pour les autres, malgré les nombreuses tâches qu’elle effectuait. De nature très discrète et positive, elle sut accompagner ses enfants et ses proches, toujours prête à mettre un peu de douceur dans leur vie. Infatigable, elle s’occupait de son grand jardin et de ses fleurs avec bonheur. Au décès de son mari en 2003, elle sut poursuivre son chemin, guidée par son amour. Elle adorait réunir toute la famille autour de sa table. Sa porte était toujours ouverte et ses nombreux visiteurs accueillis à bras ouverts. Il y a une année et demie, Solange entra au Home de l’Intyamon. Fidèle à elle-même, elle fut très reconnaissante envers ceux qui l’entouraient. Et, jusqu’à la fin, son plus grand plaisir fut de regarder ses «petits» trotter autour d’elle. A sa famille, à ses proches, à tous ceux que le décès de Solange Raboud-Borcard laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Michel Brodard

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Broc

Michel Brodard s’est éteint le 7 janvier, entouré de l’amour des siens. Il cheminait dans sa 84e année. Un dernier hommage lui a été rendu le 10 janvier, en l’église de Broc. Michel naquit à La Roche le 17 mai 1933, dans le foyer de Joseph et Jeanne Brodard. Il était le septième de leurs neuf enfants. Son enfance fut, comme celle de beaucoup d’autres, simple et frugale. Il commença sa scolarité dans son village natal, mais les temps étant durs, il fut placé comme domestique à Mézières, où tout ne fut pas rose. Il travailla ensuite comme maçon et à la pose de téléphones dans plusieurs communes. Par la suite, son frère Jean-Marie, qui vivait depuis un an dans le Jura, le fit venir pour travailler dans l’horlogerie. Il s’y adonna durant quarante-deux ans et c’est là aussi qu’il fit la connaissance de Madeleine Stähli. Elle devint son épouse en 1972. Quand l’heure de la retraite sonna, il s’ennuya bien vite de ses collègues et de l’ambiance au travail. Avec l’accord de sa femme, ils vinrent tous deux s’établir à Broc, dans sa Gruyère natale. N’ayant pas eu d’enfant eux-mêmes, Michel et son épouse en gâtèrent bien d’autres: leurs filleuls et filleules ainsi que Jessica et Samuel, qui s’en retournèrent au Portugal voilà cinq ans. Ils eurent le bonheur de leur rendre visite trois fois, avant que la santé de Michel ne se dégrade trop. Son cœur n’était plus ce qu’il avait été. Il s’arrêta de battre le 7 janvier au matin. Michel avait enduré sa maladie avec courage et dignité. Que Notre-Dame des Marches, où il se rendait fréquemment, le protège et lui offre un repos bien mérité. A son épouse, à ses proches et à tous ceux que le décès de Michel Brodard laisse dans la peine, La Gruyère dit toute sa sympathie. GRU

Cécile Pilloud

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née Berthoud, Châtel-St-Denis



Cécile Pilloud s’est éteinte à la Maison St-Joseph, à Châtel-St-Denis, le jeudi 5 janvier. Elle allait fêter ses 91 ans. Un dernier hommage lui a été rendu le 9 janvier.
Née le 8 janvier 1926 dans le hameau de Fruence, à Châtel-St-Denis, Cécile était l’avant-dernière d’une fratrie de sept enfants. Elle grandit dans la ferme du They, au-dessus de Semsales. Sa mère s’occupait du foyer, alors que son père cultivait quelques terres. Celui-ci décéda alors que Cécile avait 7 ans.
Une foi sa scolarité terminée, Cécile alla travailler aux tourbières, à la fabrique de cigares à Châtel et à l’atelier de couture à Semsales afin de subvenir aux besoins de sa famille.
Elle unit sa destinée à Xavier Pilloud en 1953. Elle emménagea alors dans la ferme de son époux, à La Coulaz, à Châtel-St-Denis. Elle éleva ses deux enfants Anne-Marie et Denis et s’occupa à son tour du foyer. Elle fit aussi quelques ménages.
En 1971, la famille déménagea dans le quartier du Pré-Fleuri, dans un appartement que Cécile occupera pendant plus de quarante ans. Elle a été l’heureuse grand-maman de Cédric et de Valentin et l’arrière-grand-maman de Mathis. Elle aimait les gâter avec ses succulents bricelets et pains d’anis.
Durant de nombreuses années, elle fut également active au sein de la Cécilienne de Châtel-St-Denis.
En 2001, le jour de ses 75 ans, elle eut la douleur de perdre son mari. Cécile poursuivit son chemin, entourée de ses voisins, avec lesquels elle faisait chaque jour des promenades.
Il y a trois ans, elle dut se résigner à rejoindre la Maison-St-Joseph. Elle appréciait participer aux animations et surtout suivre à la TV les jeux, les variétés et les informations.
A ses enfants, à sa famille et à tous ceux qui pleurent son départ, nous disons notre sympathie émue. GRU

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